Saint-Pierre-Toirac
Historique
Au cœur de la vallée du LOT, entre Cajarc et Figeac, Saint-Pierre-Toirac est un petit village plein de charme qui surplombe le Lot. La splendide nature qui l’entoure, entre Causse et Vallée, s’enorgueillit d’une église romane fortifiée du XIIe siècle. Sachez toutefois que le clocher ne sonne que trois fois par jour : Les deux angélus à 7 h et 20 h ainsi qu’à midi. Les heures ne sonnent pas et vous dormirez paisiblement la nuit.

Cet ancien village fortifié recèle quelques trésors cachés : de très anciennes maisons médiévales, parfois dotées d'un four à pain, la fontaine, le lavoir, la place aux Herbes (nom donné en raison de la présence dans les temps passés d’un apothicaire), de typiques pigeonniers du Quercy.
L’été, vous pourrez apprécier la fraîcheur des platanes sur la place du village, à votre retour des quelques  randonnées qui vous sont proposées.
Les premières traces de la communauté de Toirac datent de l'époque chasséenne, vers 2.000 ans avant Jésus-Christ. Il s'agit de nombreux dolmens implantés sur nos causses (photo ci-dessus).
Dès le VIIIe siècle au moins, l'éperon rocheux taillé par la rencontre entre le paléo-Lot et une source puissante accueille un vaste cimetière, trop vaste pour la seule population du groupe d'habitants. Il occupe et dessine tout le vaste enclos qui est aujourd'hui le cœur du village.

Ce cimetière s'étend alors jusqu'à soixante mètres autour de la (sans doute première) chapelle cémétériale. On ne sait rien, à ce jour, de la population du lieu à cette époque. La construction de la nouvelle chapelle, devenue église prieurale, aux XIIe et XIIIe siècles, ne change rien à la situation. Il faudra attendre le XVe siècle et la reconstruction d'après-guerre de Cent Ans pour voir disparaître ce cimetière surdimensionné. Le village se bâtit alors dans l'enclos, autour d'une église repensée : de nouveaux travaux en font une fortalicio, c'est-à-dire un lieu fort, un lieu de défense pour les habitants. Quelques-uns s'installent aussi autour de la nouvelle place de marché, actuelle place des Platanes. Un nouveau cimetière est consacré, aux dimensions de la population locale, cette fois, car désormais, la communauté se divise autour de deux pôles : le château, duquel naîtra Larroque-Toirac, et l'église, qui distinguera Saint-Pierre Toirac.
Jusqu'au XIXe siècle, ce village, presque exclusivement agricole désormais, n'est traversé par aucune route et reste à l'écart des échanges. La population baisse de façon presque continue depuis les recensements de 1836 jusqu'à ceux de 1926, subissant l'exode rural. Mais des fontaines réputées curatives attirent déjà un tourisme local. Aujourd'hui, le village se partage entre une vie agricole et une vie touristique, liée à ses résidences secondaires et ses gîtes mais possède aussi une réelle vie de village.

Texte par Didier Buffarot
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